ID
14899
Auteurs
Philippe Richard
Introduction
Les virus font partie de la vie quotidienne des internautes. Des dizaines de milliers de programmes malicieux sont disséminés sur le Web. Certains virus, apparus récemment, sont très perfectionnés. Mais dans la plupart des cas, ils exploitent les erreurs commises par les utilisateurs peu informés ou les failles des logiciels.
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Virus, vers, chevaux de Troie... mieux connaître les codes malveillants

Contenu

En allumant son ordinateur, l'utilisateur constate quelques désagréments : un ralentissement irrégulier de son PC, l'impossibilité de lancer une application, l'apparition sur l'écran de petites fenêtres pop-up vantant les mérites d'un médicament ou d'un placement boursier... « Rien de dramatique », se rassure-t-il, « De toute façon, je n'ai rien d'important sur mon ordinateur ! »

En réalité, la situation est certainement plus grave qu'il ne le pense. Ce sont là des signes « cliniques » d'une infection virale. Autrement dit, sans que l'utilisateur s'en rende compte, un virus s'est installé et il est en pleine activité.

Que peut faire ce virus ? Un ralentissement peut signifier que le PC a été ajouté à un botnet, c'est-à-dire un réseau d'ordinateurs contrôlés, à l'insu de leurs propriétaires, par un pirate. Ce botnet est chargé, par exemple, d'envoyer des milliers de spams ou de lancer une attaque ciblant une entreprise. L'apparition des pop-up peut être la preuve qu'un spammeur harcèle l'utilisateur avec ses publicités. Le virus peut aussi récupérer les identifiants et mots de passe de différents comptes (messagerie, banque, réseau social...) pour usurper l'identité de la personne, faire du racket ou effectuer des achats avec ses coordonnées bancaires. Dès lors, la négligence de l'utilisateur devant les premières alertes prend une autre tournure... Cet exemple est loin d'être un cas exceptionnel : des millions de PC sont touchés par des virus.

Les principales classes de codes malveillants

Depuis qu'en 1983, Fred Cohen — considéré comme l'un des pères de la virologie grâce à ses travaux menés dans les années 1980 lorsqu'il était étudiant à l'université de Californie — a créé l'un des premiers virus, qui fonctionnait sous Unix, il existe des dizaines de milliers de virus. Chaque jour, sur le Web, les éditeurs d'antivirus et les experts indépendants en récupèrent de nouveaux, plus ou moins originaux et retors. Aujourd'hui, cette palette très variée de programmes malicieux oblige les spécialistes à parler de « codes malveillants » (ou malwares) plutôt que de virus. La volonté des pirates a aussi évolué : l'appât du gain est devenu leur principale motivation.

[caption id="" align="aligncenter" width="460"] Un exemple de message d'alerte à ne pas prendre à la légère.[/caption]
Contenu

En allumant son ordinateur, l'utilisateur constate quelques désagréments : un ralentissement irrégulier de son PC, l'impossibilité de lancer une application, l'apparition sur l'écran de petites fenêtres pop-up vantant les mérites d'un médicament ou d'un placement boursier... « Rien de dramatique », se rassure-t-il, « De toute façon, je n'ai rien d'important sur mon ordinateur ! »

En réalité, la situation est certainement plus grave qu'il ne le pense. Ce sont là des signes « cliniques » d'une infection virale. Autrement dit, sans que l'utilisateur s'en rende compte, un virus s'est installé et il est en pleine activité.

Que peut faire ce virus ? Un ralentissement peut signifier que le PC a été ajouté à un botnet, c'est-à-dire un réseau d'ordinateurs contrôlés, à l'insu de leurs propriétaires, par un pirate. Ce botnet est chargé, par exemple, d'envoyer des milliers de spams ou de lancer une attaque ciblant une entreprise. L'apparition des pop-up peut être la preuve qu'un spammeur harcèle l'utilisateur avec ses publicités. Le virus peut aussi récupérer les identifiants et mots de passe de différents comptes (messagerie, banque, réseau social...) pour usurper l'identité de la personne, faire du racket ou effectuer des achats avec ses coordonnées bancaires. Dès lors, la négligence de l'utilisateur devant les premières alertes prend une autre tournure... Cet exemple est loin d'être un cas exceptionnel : des millions de PC sont touchés par des virus.

Les principales classes de codes malveillants

Depuis qu'en 1983, Fred Cohen — considéré comme l'un des pères de la virologie grâce à ses travaux menés dans les années 1980 lorsqu'il était étudiant à l'université de Californie — a créé l'un des premiers virus, qui fonctionnait sous Unix, il existe des dizaines de milliers de virus. Chaque jour, sur le Web, les éditeurs d'antivirus et les experts indépendants en récupèrent de nouveaux, plus ou moins originaux et retors. Aujourd'hui, cette palette très variée de programmes malicieux oblige les spécialistes à parler de « codes malveillants » (ou malwares) plutôt que de virus. La volonté des pirates a aussi évolué : l'appât du gain est devenu leur principale motivation.

[caption id="" align="aligncenter" width="460"] Un exemple de message d'alerte à ne pas prendre à la légère.[/caption]
Thèmes scientifiques
ID
14899
Auteurs
Philippe Richard
Introduction
Les virus font partie de la vie quotidienne des internautes. Des dizaines de milliers de programmes malicieux sont disséminés sur le Web. Certains virus, apparus récemment, sont très perfectionnés. Mais dans la plupart des cas, ils exploitent les erreurs commises par les utilisateurs peu informés ou les failles des logiciels.
Contenu

En allumant son ordinateur, l'utilisateur constate quelques désagréments : un ralentissement irrégulier de son PC, l'impossibilité de lancer une application, l'apparition sur l'écran de petites fenêtres pop-up vantant les mérites d'un médicament ou d'un placement boursier... « Rien de dramatique », se rassure-t-il, « De toute façon, je n'ai rien d'important sur mon ordinateur ! »

En réalité, la situation est certainement plus grave qu'il ne le pense. Ce sont là des signes « cliniques » d'une infection virale. Autrement dit, sans que l'utilisateur s'en rende compte, un virus s'est installé et il est en pleine activité.

Que peut faire ce virus ? Un ralentissement peut signifier que le PC a été ajouté à un botnet, c'est-à-dire un réseau d'ordinateurs contrôlés, à l'insu de leurs propriétaires, par un pirate. Ce botnet est chargé, par exemple, d'envoyer des milliers de spams ou de lancer une attaque ciblant une entreprise. L'apparition des pop-up peut être la preuve qu'un spammeur harcèle l'utilisateur avec ses publicités. Le virus peut aussi récupérer les identifiants et mots de passe de différents comptes (messagerie, banque, réseau social...) pour usurper l'identité de la personne, faire du racket ou effectuer des achats avec ses coordonnées bancaires. Dès lors, la négligence de l'utilisateur devant les premières alertes prend une autre tournure... Cet exemple est loin d'être un cas exceptionnel : des millions de PC sont touchés par des virus.

Les principales classes de codes malveillants

Depuis qu'en 1983, Fred Cohen — considéré comme l'un des pères de la virologie grâce à ses travaux menés dans les années 1980 lorsqu'il était étudiant à l'université de Californie — a créé l'un des premiers virus, qui fonctionnait sous Unix, il existe des dizaines de milliers de virus. Chaque jour, sur le Web, les éditeurs d'antivirus et les experts indépendants en récupèrent de nouveaux, plus ou moins originaux et retors. Aujourd'hui, cette palette très variée de programmes malicieux oblige les spécialistes à parler de « codes malveillants » (ou malwares) plutôt que de virus. La volonté des pirates a aussi évolué : l'appât du gain est devenu leur principale motivation.

[caption id="" align="aligncenter" width="460"] Un exemple de message d'alerte à ne pas prendre à la légère.[/caption]
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