L’université de Strasbourg et Inria donnent un nouvel élan à leur collaboration à l’ère de l’IA

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Mis à jour le 19/05/2021
L’université de Strasbourg et Inria signent aujourd’hui un accord-cadre qui permettra de mieux structurer leurs relations et de renforcer leurs projets communs de recherche scientifique. Les deux partenaires officialisent ainsi une volonté partagée de donner un nouvel élan à leur collaboration et de mettre en commun leurs ressources pour favoriser l’émergence de nouveaux sujets de recherche et renforcer l'impact de ceux-ci.

« Le partenariat de l’université de Strasbourg avec Inria, qui s’appuie sur des équipes communes au sein des laboratoires ICube et IRMA, doit permettre d’accélérer la recherche et l’innovation sur le site de Strasbourg dans le domaine du numérique et de l’intelligence artificielle, avec comme applications phares la santé et le développement durable », déclare Michel Deneken, président de l’université de Strasbourg.

« Les équipes communes qui existent entre Inria et l’Université de Strasbourg font un travail remarquable, que ce soit en matière de recherche ou d’innovation », déclare Bruno Sportisse, PDG d’Inria . « Cet accord-cadre va nous permettre de renforcer nos liens avec l’université de Strasbourg : c’est une étape importante pour devenir un acteur à part entière de l’écosystème alsacien, en cohérence avec notre politique d’accompagnement des grands sites universitaires. » 

Trois équipes de recherche communes à l’université de Strasbourg et à Inria (impliquant d’autres partenaires, au premier rang desquels le CNRS) sont déjà implantées à Strasbourg :

 MIMESIS au sein d’ICube, dirigée par Stéphane Cotin, Prix de l'innovation Inria – Académie des sciences – Dassault Systèmes 2018, vise à créer une synergie entre chirurgiennes et chirurgiens, et chercheurs et chercheuses. L’équipe-projet développe différents outils de réalité augmentée et de simulation au service de la formation médicale et de la planification d’opérations chirurgicales.

 TONUS au sein de l’IRMA, dirigée par Philippe Helluy, développe des modèles pour prédire le comportement des plasmas, notamment en relation avec le projet ITER en construction à Cadarache. Ce dernier vise à produire une énergie renouvelable grâce aux réactions de fusion se produisant dans un plasma d’hydrogène.

 CAMUS au sein d’ICube, dirigée par Philippe Clauss, s’attache à améliorer la performance, la correction, et la productivité des processeurs multicœurs. Ces derniers sont indispensables pour produire des ordinateurs plus puissants.

La complémentarité entre les ressources de l’université de Strasbourg et celles d’Inria permettra de nouvelles avancées importantes dans ces trois thématiques. De manière plus spécifique, les projets à l’interface entre l’intelligence artificielle et la santé sont porteurs d’avancées importantes pour le corps médical et les patientes et patients mais nécessitent des ressources importantes pour être menées à terme. Cet accord-cadre permettra de développer cet axe et d’avoir un impact fort pour la société et le territoire alsacien, en particulier au sein de Nextmed , le futur campus des technologies médicales de Strasbourg.

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