ID
14795
Auteurs
Jean-Paul Delahaye
Introduction
Depuis le 29 avril 2007, c’est chose faite : de nombreuses innovations et une opiniâtreté exceptionnelle sont venues à bout de Checkers, le jeu de Dames anglaises.

La fin des Dames anglaises ?

Contenu
[caption id="" align="alignright" width="300"] Joueurs de dames anglaises.
De la collection de Jack et Beverly Wilgus.[/caption]

Le jeu de Dames dans sa version anglaise, nommé aussi Checkers ou Draugths, se joue sur un tableau 8x8 et non pas 10x10 comme le jeu de Dames françaises, avec lequel il a de grandes similarités. C’est un jeu très pratiqué dans le monde anglo-saxon, aussi populaire que les Échecs, le Go ou Othello. Parmi ces quatre jeux, il était le plus susceptible de conduire à une victoire définitive de la machine. Espoir confirmé : il y a quelques mois, une équipe de chercheurs de l’Université canadienne d’Alberta a dévoilé une stratégie optimale pour ce jeu de Dames anglaises.

Le travail, coordonné par Jonathan Schaeffer depuis 1989, est un exploit historique qui a nécessité toutes sortes de compétences et un ensemble de calculs d’une incroyable complexité. Cette recherche a fait progresser le domaine de l’algorithmique des jeux et a permis la mise au point de techniques qui servent déjà dans d’autres disciplines. Contrairement à ce que l’on prétend, ce n’est pas une victoire de la machine sur l’homme, mais une victoire de l’intelligence humaine et de l’opiniâtreté de brillants chercheurs qui ont tiré des systèmes informatiques d’aujourd’hui un résultat étonnant, à l’extrême limite du possible !

Contenu
[caption id="" align="alignright" width="300"] Joueurs de dames anglaises.
De la collection de Jack et Beverly Wilgus.[/caption]

Le jeu de Dames dans sa version anglaise, nommé aussi Checkers ou Draugths, se joue sur un tableau 8x8 et non pas 10x10 comme le jeu de Dames françaises, avec lequel il a de grandes similarités. C’est un jeu très pratiqué dans le monde anglo-saxon, aussi populaire que les Échecs, le Go ou Othello. Parmi ces quatre jeux, il était le plus susceptible de conduire à une victoire définitive de la machine. Espoir confirmé : il y a quelques mois, une équipe de chercheurs de l’Université canadienne d’Alberta a dévoilé une stratégie optimale pour ce jeu de Dames anglaises.

Le travail, coordonné par Jonathan Schaeffer depuis 1989, est un exploit historique qui a nécessité toutes sortes de compétences et un ensemble de calculs d’une incroyable complexité. Cette recherche a fait progresser le domaine de l’algorithmique des jeux et a permis la mise au point de techniques qui servent déjà dans d’autres disciplines. Contrairement à ce que l’on prétend, ce n’est pas une victoire de la machine sur l’homme, mais une victoire de l’intelligence humaine et de l’opiniâtreté de brillants chercheurs qui ont tiré des systèmes informatiques d’aujourd’hui un résultat étonnant, à l’extrême limite du possible !

Thèmes scientifiques
ID
14795
Auteurs
Jean-Paul Delahaye
Introduction
Depuis le 29 avril 2007, c’est chose faite : de nombreuses innovations et une opiniâtreté exceptionnelle sont venues à bout de Checkers, le jeu de Dames anglaises.
Contenu
[caption id="" align="alignright" width="300"] Joueurs de dames anglaises.
De la collection de Jack et Beverly Wilgus.[/caption]

Le jeu de Dames dans sa version anglaise, nommé aussi Checkers ou Draugths, se joue sur un tableau 8x8 et non pas 10x10 comme le jeu de Dames françaises, avec lequel il a de grandes similarités. C’est un jeu très pratiqué dans le monde anglo-saxon, aussi populaire que les Échecs, le Go ou Othello. Parmi ces quatre jeux, il était le plus susceptible de conduire à une victoire définitive de la machine. Espoir confirmé : il y a quelques mois, une équipe de chercheurs de l’Université canadienne d’Alberta a dévoilé une stratégie optimale pour ce jeu de Dames anglaises.

Le travail, coordonné par Jonathan Schaeffer depuis 1989, est un exploit historique qui a nécessité toutes sortes de compétences et un ensemble de calculs d’une incroyable complexité. Cette recherche a fait progresser le domaine de l’algorithmique des jeux et a permis la mise au point de techniques qui servent déjà dans d’autres disciplines. Contrairement à ce que l’on prétend, ce n’est pas une victoire de la machine sur l’homme, mais une victoire de l’intelligence humaine et de l’opiniâtreté de brillants chercheurs qui ont tiré des systèmes informatiques d’aujourd’hui un résultat étonnant, à l’extrême limite du possible !

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