Henri Verdier est nommé directeur général de la Fondation Inria

Henri Verdier est ancien élève de l'École Normale Supérieure. Il a consacré son parcours professionnel au numérique, à la croisée du monde de l’entrepreneuriat et des startups, de la recherche et des politiques publiques.

Il débute sa carrière en 1995 dans la société d’éditions Odile Jacob au sein de laquelle il confonde et dirige CRED-M/Odile Jacob Multimédia avant de rejoindre en 2007 Lagardère Active comme directeur de l’innovation. En 2005, Henri Verdier co-fonde Cap Digital, le pôle de compétitivité des industries de création numérique, qui rassemble l’ensemble des acteurs du numérique (entreprises, universités, État, collectivités locales, …), qu'il préside jusqu'en 2013. En 2009, il prend la direction du think tank Futur Digital du Groupe des Écoles de Telecom, avant de fonder, en 2011, MFG-Labs, l’une des premières sociétés de conseil centrée sur l’exploitation du « big data ».

Il rejoint l'État en 2013, d'abord pour diriger Etalab, le service du premier ministre chargé de l'ouverture des données publiques de l’État, opérateur du portail d'open data français « data.gouv.fr ». En 2014, il est nommé administrateur général des données et prend en 2015 la tête de la Direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’État (DINSIC), qui préfigure la DINUM, et lancera par exemple France Connect.

Le 15 novembre 2018, il est nommé en Conseil des ministres Ambassadeur français pour les affaires numériques. Il développe alors la diplomatie numérique française, représentant notre pays à l'ONU, à l'UIT, dans les enceintes de gouvernance de l'Internet, à Bruxelles et dans le dialogue bilatéral avec certaines grandes puissances. Il travaille alors à la gouvernance de l'Internet, à la régulation des réseaux sociaux, à la coopération internationale et à la cybersécurité. Il lance notamment l'Appel de Christchurch, le processus de Pall Mall ou le Laboratoire pour la protection de l'enfance en ligne.

Fervent défenseur du numérique d’intérêt général, Henri Verdier aura à cœur d’inscrire l’activité de la Fondation Inria dans une dynamique de coopération entre les acteurs de l’écosystème, de diversité et d’alliances au niveau européen et international, en cohérence avec le cadre stratégique de la Fondation. En tant que Directeur général, il aura notamment pour missions d’accélérer le développement de la Fondation et de diversifier ses sources de financements.

Henri Verdier, Directeur général de la Fondation Inria :

La révolution numérique a été source d'immenses progrès, mais nous voyons également s'accumuler de lourdes menaces. Seul un écosystème européen, divers, audacieux et déterminé à maintenir une infrastructure de souveraineté démocratique est à même de les écarter. Inria, qui est à l'origine de cette révolution, a vocation à peser dans cette dynamique.

Bruno Sportisse, P-DG d’Inria et Président de la Fondation Inria :

L’arrivée d’Henri Verdier à la Direction générale de la Fondation témoigne de l’ambition du projet porté par Inria et sa Fondation, pour renforcer notre souveraineté numérique par la recherche et l’innovation. C’est une ambition d’écosystème, croisant le monde de l’enseignement supérieur et de la recherche, les entreprises, les entrepreneurs, les porteurs de politiques publiques, la société civile. Le parcours exceptionnel d’Henri va permettre de construire une fondation qui se projette aussi sur la scène mondiale car les enjeux auxquels nous faisons face pour « Donner un sens au numérique » se jouent au niveau international. »